Eloda Rossi blog

LE MONDE EST EN GRAVE DANGER

L’accélération de la croissance urbaine est un immense drame mondial. La guerre est aujourd’hui dans les villes et aucune bombe ne peut égaler sa portée.

La conséquente altération progressive (souvent destructrice) des écosystèmes conduit rapidement à la sixième extinction de masse. La science prétend que si le cours n’est pas inversé, dans quelques années nous assisterons à une nouvelle explosion de la Terre (en raison du réchauffement global).

En raison des besoins urbains (réels et éphémères), nous assistons à la fonte progressive des glaciers, à l’explosion inarrêtable d’incendies et de tremblements de terre, à l’altération du climat, à l’augmentation vertigineuse des sources polluantes, à la multiplication des élevages intensifs, à l’augmentation des émissions atmosphériques de PM10 (et d’autres polluants). S’ensuit l’érosion des terres, la désertification et la conséquente extinction des espèces animales, et plus encore. Sans compter la distribution inégale de la richesse qui est maintenant d’une ampleur insupportable.

Afin de comprendre la dimension du phénomène en chiffres, à partir du 9 mai 2017 (Référence : article n ° 7 – Espaces et lieux de l’architecture – https://www.elodiarossi.it/n-7-spazi-e-luoghi-dellarchitettura/), j’ai mis en évidence – entre autres – certaines données pour la période du 1er janvier, heure 00 :01 au 9 mai 2017, heure 13 :02. Les voici:

Dans le monde, en un peu plus de 4 mois, 1830 834 hectares de forêts ont été détruits et 2 464 802 hectares de terres arables ont été érodés (Source: FAO – Dimension du besoin: renaturation de la terre). La désertification a atteint le seuil de 4224.589 ha (Source: Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification). Les émissions de CO2 s’élèvent à 13,42 milliards de tonnes (Source: AIE – Agence internationale de l’énergie). Les substances toxiques rejetées dans l’environnement s’élèvent à 3447 427 tonnes (Source: Programme des Nations Unies pour l’environnement).

Je me demande pourquoi ces nouvelles, ces données dramatiques, ne sont-elles pas massivement communiquées. Quels intérêts sont-ils cachés derrière ce silence ?

Je pense qu’il serait juste que ce type d’engagement sois mis à la disposition des gens. Parce que la seule façon d’inverser la tendance est la connaissance, la connaissance de droit. Ce ne sont pas les États (ni même les Accords) qui peuvent changer le destin du monde, mais les gens: chacun de nous, par un engagement quotidien en conscience.

Pour contextualiser les principes, je vous demande de lire l’article Le grand problème urbain sur le lien (https://www.elodiarossi.it/the-big-urban-trouble/). En voici quelques extraits:

… Les zones urbaines consomment 75% des ressources de la planète, même si elles n’occupent que moins de 5% de la superficie terrestre (soit 149 millions de km2). Plus de 7,5 milliards de personnes y vivent. Ce numéro est en croissance exponentielle, étant donné que seulement cette année – et jusqu’à présent – plus de 72 millions d’enfants sont nés et moins de 30 millions d’individus sont morts. La population mondiale totale est répartie sur 10% des terres émergées, soit environ 149 millions de km2.

(Omission) – Moins de 1% de la surface terrestre (la part attribuable aux zones fortement urbanisées, y compris les 21 plus grandes mégalopoles qui accueillent à elles seules 20% de la population mondiale) accueille 4 milliards de personnes, avec une densité de population dramatique et oscillante selon les types de zone. Là, on rencontre également le développement de bidonvilles accueillant 1 milliard de personnes.

(Omission) – Ces monstres – constamment contrôlés par l’Observatoire Urbain Mondial des Nations Unies (GUO Net) – n’offrent pratiquement jamais des conditions de vie acceptables.

(Omission) – En résumé, la ville croît de façon démesurée et les besoins urbains – réels et éphémères – suivent le rythme. L’incapacité humaine à en contracter la demande génère délires et ses répercussions sont visibles dans les énormes dommages environnementaux, monde invivable (qui entraine insécurité, abandon, trafic, surpopulation généralisée, criminalité, misère, etc.), jusqu’à la guerre et la mort prématurée.

De plus en plus, la ville se transforme d’un lieu de vie en lieu de mort. – (Omission)

Un grazie affettuoso all’amico Gilles Pain per la traduzione

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